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Le miroir de la charité

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Auteur : Aelred de Rievaulx

Editions : Abbaye de Bellefontaine

Collection : Vie monastique (n°27)

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16,88 €

Fiche technique

Hauteur 21 cm
Largeur 15 cm
Auteur Aelred de Rievaulx
Editions Editions Bellefontaine (1992)
Collection Vie monastique (n° 27)
Nombre de pages 288 pages
Reliure Broché

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À la demande de saint Bernard, AELRED DE RIEVAULX, abbé cistercien anglais (1110-1167), composa cet ouvrage pour répondre aux critiques et plaintes de ceux qui estimaient l'austérité des observances cisterciennes incompatible avec l'épanouissement de l'amour.

Dans ce Miroir, il démontre de diverses manières ce qu'est la véritable Charité, quels sont ses degrés, ses fruits et les façons de la manifester. Avec beaucoup de profondeur et de finesse, il réaffirme les exigences de la Règle de saint Benoît et l'enjeu d'une vie toute centrée sur le message évangélique de renoncement, voie de libération intérieure.

Cette œuvre plonge ses racines dans les écrits de saint Bernard et de saint Augustin, mais en même temps elle s'appuie beaucoup sur l'expérience personnelle d'Aelred. Elle est donc d'un grand intérêt pour connaître la vie monastique et la littérature du Moyen Âge, mais aussi pour comprendre de quoi sont faites les relations interpersonnelles de tous les temps, spécialement lorsque l'on parle d'amour ou de charité. Les développements que l'on y trouve sont tout à fait pertinents et toujours d'actualité car le cœur de l'homme ne change pas.

Les "trois amours (pour soi, pour le prochain et pour Dieu) prennent corps mutuellement, se nourissent mutuellement, s'enflamment mutuellement et atteignent ensemble leur perfection"

(Miroir de la Charité, Ill, 5).

Table des matières

LIVRE PREMIER

I. Rien de plus juste pour la créature que d'aimer son Créateur.

II. Ce qui a été conféré à toutes les créatures: une nature, un aspect, une utilité.

III. L'homme créé à l'image de son Créateur est, en outre, capable de béatitude.

IV. C'est par l'amour - qui lui donnait le goût de la béatitude - que l'homme s'est éloigné de Dieu; il s'est ainsi rendu malheureux et a corrompu en lui l'image de Dieu sans toutefois la détruire.

V. Depuis l'avènement du Sauveur, l'image de Dieu est renouvelée dans l'homme; la perfection de cette rénovation n'est pas à espérer pour ici-bas mais pour la vie future.

VI. Controverse avec l'insensé qui dit en son cœur: il n'y a pas de Dieu.

VII. C'est par un élan de l'âme que l'homme s'est éloigné de Dieu.

VIII. C'est par l'élan de la charité que l'homme est restauré à l'image de Dieu.

IX. Notre amour est divisé contre lui-même par les pulsions en sens contraires que sont la charité et la convoitise.

X. Le libre arbitre occupe une place médiane dans l'âme : il ne suffit pourtant pas pareillement pour le bien et pour le mal.

XI. La grâce ne supprime pas le libre arbitre

XII. Le libre arbitre n'est enlevé ni à ceux qui sont sauvés ni aux damnés. La grâce n'opère que dans le libre arbitre.

XIII. Raison pour laquelle le libre arbitre ne suffit pas pareillement pour le bien et pour le mal.

XIV. Quelle est la différence entre la grâce qu'avaient les premiers êtres humains au paradis et celle qu'ont les prédestinés en ce monde. Il est juste d'imputer à l'homme sa volonté mauvaise, même si le libre arbitre ne suffit pas à la rendre bonne.

XV. La damnation est tout à fait légitime, même dans le cas des petits enfants.

XVI. Rien de parfait ne manque à la charité.

XVII. À propos de la circoncision spirituelle qui est contenue dans la charité.

XVIII. Le véritable sabbat, le sabbat spirituel, est à chercher dans la charité.

XIX. Combien le septième jour est préférable aux autres; la charité de Dieu y est mise en valeur.

XX. Pourquoi le nombre six est mis en valeur dans l'œuvre de Dieu et le nombre sept dans son repos.

XXI. Une certaine trace de la divine charité apparaît en toutes les créatures; c'est pourquoi toute chose tend comme vers un sabbat, c'est-à-dire vers le repos.

XXII. La créature raisonnable ne trouve son repos que lorsqu'elle parvient à acquérir la béatitude qu'elle souhaite, mais, par une étrange infortune, elle s'écarte du chemin qui permet de l'obtenir.

XXIII. À propos du privilège de la créature raisonnable. Ce n'est ni dans la santé du corps ni dans les richesses du monde qu'elle doit chercher le repos qu'elle désire instinctivement.

XXIV. Parmi les riches, il y a des élus et des réprouvés.

XXV. Le repos ne doit pas non plus être cherché dans une amitié selon le monde.

XXVI. Le repos ne se trouve ni dans le plaisir sensuel ni dans l'appétit de puissance selon le monde.

XXVII. La charité est le joug suave sous lequel on trouve le vrai repos, tel un vrai sabbat.

XXVIII. À titre d'exemple, il parle de lui-même et de sa conversion.

XXIX. Combien ils se trompent ceux qui se plaignent de l'âpreté du joug du Seigneur, alors que ce qui est ressenti comme une peine ou affliction provient des restes de convoitise, et ce qui est ressenti comme un repos provient d'une infusion de charité.

XXX. Ceux qui protestent contre le poids du fardeau du Seigneur sont bien plutôt étouffés par le fardeau du monde.

XXXI. Combien la perfection se trouve dans la charité. Ce qui la différencie des autres vertus qui, sans elle, ne sont pas des vertus.

XXXII. L'œuvre des six jours s'applique aux autres vertus, mais le repos du septième jour est assigné à la charité.

XXXIII. En cette vie, toutes les vertus sont au service de la charité; après cette vie, elles sont introduites en sa plénitude.

XXXIV. La réflexion sur la triple convoitise est remise à plus tard, en raison du décès d'un ami. Ce premier livre se termine par son éloge funèbre.

LIVRE DEUXIÈME

1. Ce que, dans le premier livre, on s'était proposé de considérer. Les gens manifestement vicieux sont à exclure de cette considération.

II. La peine ou affliction extérieure est fonction des dispositions intérieures et est quelquefois diminuée par celles-ci.

III. La charité tempère par sa tranquillité tout ce qui nous arrive, tandis que la convoitise corrompt tout par sa perversité.

IV. Toute peine ou affliction intérieure provient de la triple convoitise.

V. De l'opinion selon laquelle les peines ou afflictions extérieures seraient contraires à la charité et à la douceur intérieure.

VI. L'opinion en question est réfutée par l'autorité de l'Apôtre et des prophètes.

VII. Question: pourquoi certains éprouvent-ils plus de douceur dans une vie plus relâchée que dans une vie plus austère.

VIII. Les trois causes des visites spirituelles.

IX. Le premier genre de componction, comme n'importe quelle autre grâce, sert à la mise en accusation des réprouvés et à l'avancement des élus.

X. Double raison d'être de la deuxième visite et passage vers la troisième, la meilleure de toutes.

XI. Dieu agit en chacune de ces visites.

XII. L'effet de la première visite est surtout la crainte, celui de la deuxième le réconfort, celui de la troisième la dilection.

XIII. Quel est le fruit de chacune des visites et pourquoi certains sont privés du réconfort de la deuxième.

XIV. Des passages de l'Écriture sont pris à témoin pour que chacun puisse se situer.

XV. De quelle façon on accède aux réconforts spirituels.

XVI. Il ne faut pas abandonner son propos d'une vie plus stricte quand bien même on n'éprouve pas ce doux élan sensible.

XVII. Sont insérées ici les questions d'un novice et les réponses qui lui furent faites.

XVIII. L'amour de Dieu, chez qui faut-il penser qu'il se trouve?

XIX. À la demande du novice, on décrit le fruit des différentes componctions.

XX. Le novice est maintenant convaincu d'avoir moins aimé Dieu là où il prétendait l'avoir aimé davantage. On montre à qui l'effusion de larmes est profitable.

XXI. À partir de ce qui vient d'être inséré, on peut constater ce qu'opère la charité ou la convoitise dans le progressant.

XXII. Quelle profonde joie comporte le mépris des plaisirs sensuels et la victoire remportée sur eux.

XXIII. Du plaisir sensuel qui flatte les oreilles.

XXIV. De la convoitise des yeux - curiosité extérieure et intérieure - qui afflige ceux qui se sont convertis à une voie plus parfaite.

XXV. L'orgueil de la vie.

XXVI. La passion de dominer.

LIVRE TROISIÈME

I. On présente la loi qui concerne la distinction des sabbats.

II. C'est dans la triple dilection qu'il faut chercher ces différents sabbats; corrélation qui existe entre les différentes dilections.

III. Comment le sabbat spirituel est ressenti dans la dilection pour soi-même.

IV. Quel est le sabbat obtenu à partir de la dilection fraternelle et Comment les six années - qui précèdent la septième - s'appliquent à la charité.

V. Comment l'une et l'autre dilections sont sauvegardées par la dilection pour Dieu.

VI. Comment on trouve le parfait sabbat dans la dilection pour Dieu, et comment la cinquantième année se réfère à cette dilection.

VII. Ce qu'est l'amour, la charité, la convoitise.

VIII. Comment le bon ou le mauvais usage de la faculté d'amour se situe dans le choix, le mouvement, la jouissance.

IX. Ce qu'il nous faut choisir pour en jouir.

X. Notre faculté d'amour est mue vers le désir et vers l'action, soit par un sentiment d'attirance soit par la raison.

XI. Ce qu'est le sentiment d'attirance et combien il y en a. Double acception du sentiment d'attirance spirituel.

XII. Le sentiment d'attirance raisonnable et celui qui est déraisonnable.

XIII. Le sentiment d'attirance lié à de bons offices.

XIV. Le sentiment d'attirance naturel.

XV. Le sentiment d'attirance physique : double acception du terme.

XVI. Ce qu'il faut penser de ces sentiments d'attirance.

XVII. Comment l'âme est mue par la raison en vue de la dilection pour Dieu et le prochain.

XVIII. Distinction des deux amours entre lesquels oscille l'esprit du progressant.

XIX. Où l'on montre, par une double comparaison, pourquoi une personne affable et pleine de charme - quoique moins parfaite - est aimée davantage et plus tendrement qu'une autre qui est austère et plus parfaite; et comment aucun de ces deux amours n'est dangereux.

XX. Il Y a trois amours: provenant d'un sentiment d'attirance, de la raison, de l'un et l'autre.

XXI Résumé de ce qui a été dit. Comment reconnaître la vraie dilection pour Dieu.

XXII. Ce qu'il faut prendre en considération dans la dilection pour le prochain.

XXIII. Sentiments d'attirance à ne pas admettre. Dans quelle mesure il faut obéir à un attrait spirituel venant de Dieu.

XXIV. Dans quelle mesure il faut obéir à un sentiment d'attirance raisonnable.

XXV. Le sentiment d'attirance lié à de bons offices: en quoi il faut s'en méfier, en quoi il faut l'admettre.

XXVI. La mesure à garder dans un sentiment d'attirance naturel. Qu'est-ce que aimer "en Dieu" et aimer "à cause de Dieu".

XXVII. Un sentiment d'attirance physique ne doit être ni totalement rejeté ni pleinement admis.

XXVIII. On scrute non seulement l'origine des sentiments d'attirance, mais aussi leur développement et leur terme, et l'on montre par des exemples qu'un sentiment se transforme en un autre.

XXIX. Les différents sentiments d'attirance entrent bien souvent en conflit dans une même âme; c'est pourquoi on fait voir par des exemples celui qui doit passer avant les autres.

XXX Quel profit il faut rechercher dans les sentiments d'attirance.

XXXI. Par quels actes nous devons tendre vers Dieu et par lesquels nous devons pourvoir à nous-mêmes et au prochain.

XXXII Commençant à traiter de la mesure dans la vie humaine,on montre quelle sobriété est à garder dans un ordre naturel.

XXXIII. On décrit la mesure de la satisfaction et de la purification dans l'ordre nécessaire.

XXXIV. Ce qu'est l'ordre volontaire et quelle est la mesure à y garder.

XXXV. Réfutation d'une lettre de quelqu'un à propos de la règle et de la profession des moines.

XXXVI. La mesure à garder dans l'ordre volontaire est pareillement décrite.

XXXVII. On montre ce que l'homme se doit à lui-même et ce qu'il doit au prochain, et l'on dit s'il doit faire passer le prochain avant lui ou bien lui avant le prochain.

XXXVIII. On distingue quel prochain faire passer avant un autre.

XXXIX. Quels sont ceux dont nous pouvons jouir en cette vie.

XL. Comment nous devons jouir les uns des autres.

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