• Transfigurer le genre

    Réexposant à nouveaux frais la conception chrétienne, cette étude rectifie, sur un certain nombre de points, les mésinterprétations dont ont souvent été victimes, de la part des théoricien(ne)s du genre et des féministes radicales, les textes bibliques, les positions des Pères de l'Église et le mode d'existence chrétien. Elle montre comment la spiritualité chrétienne propose une transfiguration du genre qui dépasse à la fois les limites de la nature déchue (confondue à tort avec la nature originelle) et les confusions, les excès et les impasses de la théorie du genre et de ses applications.

  • Les morts rentrent chez eux

    Ce roman nous présente le tableau presque insoutenable de l'animosité humaine poussée à son paroxysme, de l'impétuosité effrénée sans aucune limite ni censure avec laquelle se déchaîne l'homme qui s'est laissé dominer par les passions inhérentes à la nature humaine. Pourtant, tout défiguré qu'il puisse être par une vie dévouée à la perdition, l'homme qui a touché les affres de l'enfer intérieur et côtoyé la mort peut un jour être touché par cette flamme douce, exquise et dévorante de l'amour de Dieu.

  • L'Icône - Michel Quenot

    Voici des pages tonifiantes sur l’art, les clefs de lecture et la richesse spirituelle de l’icône !

    Avec simplicité et concision, cette petite somme, déjà publiée en treize langues, va droit à l’essentiel.

    Les 86 illustrations, qui chevauchent les pays et les siècles, traduisent ce que les mots peinent à formuler.

Livres d'occasion

Editeurs

Extrait de «Jésus-Christ Celui qui Est, qui aime et qui relève»

Père Michel Quenot

Le jusqu'auboutisme de l'amour

Au terme de trois ans de prédication, ses disciples, gens du peuple, avoisinent les cinq cents fidèles. Durant cette période de pérégrination, il subsiste grâce à l'aide de ses proches. Lors de son séjour à Jérusalem pour la Pâque, ses miracles Lui attirent encore de nombreux adeptes. Mais l'évangéliste Jean précise qu'il «ne se fiait pas à eux, parce qu'il les connaissait tous, et qu'il n'avait pas besoin d'être renseigné sur personne : Lui savait ce qu'il y a dans l'homme» (Jn 2, 24-25).

Il n'envoie pleinement les siens annoncer la Bonne Nouvelle qu'après la Pentecôte, parce qu'il leur manque encore des éléments clefs, à savoir sa Crucifixion et sa Résurrection, avec en plus l'envoi de l'Esprit Saint. À sa question de savoir pourquoi les Juifs cherchent à le tuer - il le dit ouvertement une quinzaine de fois (Jn 7,1 / 8, 37. Mt 20, 18-19) -, ils se gaussent de Lui, arguant sa possession démo­niaque (]n 7, 19-20). Mais il n'est pas dupe : «Vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne pénètre pas en vous» (Jn 8, 37). Quand la parole dérange, on cherche en effet à l'étouffer. On se débarrasse résolument des Prophètes qui perturbent la routine et le confort de l'existence. Et quand les Juifs s'apprêtent à le lapider, il ajoute : «Je vous ai montré quantité de bonnes œuvres, venant du Père ; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ?» (Jn 10, 32). Il pleure ainsi sur son peuple obstiné qu'il aime.

Précédant son entrée à Jérusalem, une semaine avant sa mort, il envoie emprunter une ânesse. Il la monte pour entrer dans la ville, acclamé par la foule qui l'accueille comme un super-Prophète. (Mt 21, 1-10). Sa présence à Jérusalem, alors que des milliers de gens affluent dans le but d'y célébrer la Pâque, embarrasse les responsables Juifs. Son enseignement dans le Temple et ses nombreux disciples menacent à leurs yeux l'ordre établi. Sa mise à mort n'est pas ainsi à imputer aux Pharisiens mais aux dirigeants laïcs et à la haute hié­rarchie du Temple, avec le soutien de l'occupant romain. Le pouvoir religieux du Temple est en effet mis en jeu. Ses plus farouches enne­mis appartiennent tous au clan de l'ex-grand prêtre Anne, y compris son beau-fils Caïphe.

Le soir du dernier repas pris avec les siens, peu avant son arres­tation, il psalmodie. Sa Passion volontaire abonde en exemples de souffrance intenses, à témoin sa sueur semblable à des gouttes de sang et l'aveu de son sentiment d'abandon. Mais comment le peuple en attente du Messie peut-il accepter une issue si lamentable de la part de Celui qui prétend être le Fils de Dieu ? Il est amené devant Pilate le gouverneur romain, seul habilité à prononcer la peine de mort et objet d'une pression extrême de la part des Juifs.

Au moment de mourir, au terme de souffrances atroces, il prend à son compte le premier verset du psaume 21 : «Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ?» Probablement mort le vendredi 7 avril de l'an 30, il est alors âgé de 35 ou 36 ans si l'on reconnaît sa naissance avant la mort d'Hérode le Grand en l'an - 4. Joseph d'Ari­mathie, avec la permission de Pilate, le descend de la Croix, aidé par Nicodème, membre comme lui du Sanhédrin. Ils lavent ses plaies, l'enveloppent d'un suaire et le déposent dans un tombeau neuf gardé par des soldats.

Les Évangiles ne rapportent certes pas tout son enseignement que l'Esprit Saint poursuit désormais en son nom. En effet, s'exclame Origène, «qui pourrait être tellement sage et compétent à un tel point qu'il connaîtrait Jésus entièrement d'après les quatre évangélistes, serait capable de comprendre chaque détail en particulier et de se représenter tous les séjours du Christ en chaque lieu, toutes ses paroles, toutes ses œuvres ?»

Extraits de livres

Le monastère de la Transfiguration

Le monastère de la Transfiguration a été fondé en 1978. C’est un monastère féminin orthodoxe, dont les moniales sont rattachées au monastère de Simonos-Petra au Mont Athos (Grèce).

Le monastère compte actuellement quatres moniales, accompagnées du Père Elie, fondateur, aumonier et père spirituel de la communauté.

Au regard de l’ordre monastique, le monastère de la Transfiguration est un métochion (dépendance) du monastère de Simonos-Pétra et il est placé sous la protection des saints Nectaire d’EgineSimon le Myroblite et Marie-Madeleine.

VOIR LE SITE DU MONASTERE

Projet d'extension du monastère

En 1990, l’Archimandrite Aimilianos a béni la fondation du monastère de la Transfiguration à Terrasson en France et, à cette occasion, il a déclaré avec joie que grand serait le jour où nous pourrions bâtir une église dédiée à la Transfiguration du Seigneur. Après plus de vingt ans, que nous avons consacrés aux premières installations et aux besoins de la communauté,tout montre que le temps est venu de franchir un nouveau pas, de progresser vers la seconde étape de notre fondation.

PROJET D'EXTENSION